C’était 1988, l’année quand j’ai appris que je peux faire de la chute libre, avec l’accord des parents bien évidement, j’avais 17 ans.
A l’époque, il y avait des voiles rondes, AV28 (AV24 réserve) et T4MP pour les débutants et même pour les avancées. Les voiles type aile, RL10 et RL12 mis a part les instructeurs, n’étaient pas envisageable avant des dizaines de sauts et que pour les sportifs de performance.
J’ai appris quand même le pliage au sol et cela a été un avantage par la suite, quand j’ai sauté avec des voiles type Drakar.
L’aéroclub Henri Coanda, à Pitesti, pour des raison « industrielles » soit disent, n’avait plus le droit de faire des sauts au-dessus de la vile donc, la solution c’était de sauter ailleurs. Pour moi ailleurs a été Craiova et Deva mais c’était déjà assez bien.
J’ai suivi la formation traditionnelle, en OA, sautant de l’avion AN2 d’une hauteur de 800 et 1000 m avec une chute libre de maximum 10 secondes. Monter à 1500 m c’était que pour les surdouées menées représenter le club dans les concours nationaux.
Mise à part l’ambiance trop cool, dans le milieu des paras, j’avais trouvé trop classe la chute libre et je donc choisie faire ma profession aussi.
Après le BAC, en 1989, j’ai choisi la voie militaire des paras, comme sous-officier dans les renseignements.
Pas la moindre idée de quoi c’agit-il, être sous-officier, mais c’était la seule spécialité dans l’armée roumaine qui permettait monter au ciel explicitement.
Me voilà, après deux ans d’Académie Militaire dans la spécialité renseignements para, sous-officier avec une longue carrière de parachutiste devant moi. J’ai sauté de jour et de nuit, des avions de grande vitesse (AN24, AN26) ou hélicoptère (MI8) avec des voiles rondes de type BG7.
Notable c’était en 1993, quand j’ai eu non ouverture de la voile principale et j’ai été sauve par le déclenchement de l’appareil de sécurité KAP3 si non c’était le décès assuré.
Pas une millième de seconde, je n’ai pas pensé à ouvrir le parachute de secours.
Je me souviens avoir tiré avec les deux mains sur la poignée d’ouverture de la voile principale, comme un taré, a plusieurs reprises sans comprendre « pourquoi ne s’ouvre pas ! ». En tout cas, le temps passe trop vite. Le PDS doit être exécuté sans délais dans certains cas, pas le temps d réfléchir. Je le dis maintenant, après cette expérience mais … il ne faut pas réfléchir, c’est tout !
J’étais sous-officier de confiance et personne n’avait penser contrôler mon appareil de sécurité, le KAP3, appareil que j’avais régler à la hauteur minimale d’ouverture, 600 m et non à 4000 m (déclenchement après 5 seconde pour un saut de 1000 m). Cela vaut dire qu’avec l’altitude de la DZ (300 m par rapport à la mer) j’ai eu la voile ouverte à moins de 300 m du sol. Mes collègues, en attente au sol pour embarquement, m’ont dit par la suite que ce n’était pas agréable voir toutes les voiles s’ouvrir et un « cailloux » qui tombe, et qui n’arrête pas de tomber… Tout est bien quand se termine bien !
Bien évidemment, avant tout embarquement qui a suivi à mon interdiction de vol (10 jours par l’ordre du ministre) j’ai subi un contrôle attentif de la part des responsables mais …
Le parachute BG7 c’est une voile militaire, protégé dans une housse qui assure une chute stabilisée et une ouverture progressive pendant le fonctionnement prévue…
Alors moi, après l’ouverture du capot, pendant la chute stabilisée, j’avais chopé la housse avec une main puis je l’avais empêché de mettre sous pression la voile principale afin de gagner quelques secondes de chute et ouvrir plus bas. Que c’est con … ce n’est pas faux !
Ce n’est pas la même chose mais un exemple « boire ou conduire !»
La législation en ce qui concerne le taux d’alcoolémie accepté, n’est pas là même dans tous les pays. De même la morphologie diffère certainement, on n’est pas tous pareils… Faut assumer que si ça tourne mal, c’est trop tard pour mea culpa … Trop vite les conséquences peuvent être très lourdes … c’est la vie !
Cela ne vaut pas dire que si le choix, je n’aurais pas faire pareils …
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